Dans un contexte européen marqué par la remontée de courants d’extrême droite, où la France n’est pas épargnée comme en témoignent les mobilisations réactionnaires qui se développent, nos organisations restent déterminées à combattre les idées, les propos et les pratiques xénophobes, homophobes, sexistes, racistes et antirépublicaines.
C’est notamment parce que la montée des idées et de l’influence de l’extrême droite, et particulièrement du Front national, impacte de plus en plus le monde du travail et l’ensemble de la société que le mouvement syndical est concerné et doit prendre ses responsabilités. Nous savons que l’absence d’alternatives à la crise, l’aggravation de la situation sociale subies par les travailleurs de toutes origines, du privé comme du public, mais aussi par les chômeurs, les jeunes et les retraités fournissent un terreau exploité par l’extrême droite.
Nos organisations syndicales s’engagent à lutter contre l’imposture sociale de l’extrême droite. Nous décidons d’une campagne de longue durée marquée par des initiatives larges communes dans les entreprises, les administrations, les services publics et les universités, appuyée sur un travail concret de terrain. Nous décidons d’agir ensemble dans la durée et de nous doter d’outils et de moyens permanents pour faire face à l’extrême droite. D’ores et déjà, dans les semaines qui viennent, des initiatives unitaires s’organisent dans plusieurs régions.
Notre travail s’inscrit dans le prolongement de l’appel « La préférence nationale n’est pas compatible avec le syndicalisme », signé en mars 2011.
Nos organisations, CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et Fidl, appellent toutes les organisations syndicales à rassembler leurs forces contre l’extrême droite, ses idées, ses pratiques, à nous retrouver pour poursuivre cet engagement.