Le XVIIe Congrès du SGLCE-CGT s’est réuni les 23, 24 et 25 juin 2014, à la Maison du Livre, en présence de Marc Peyrade, secrétaire général de la Filpac-CGT, Emmanuel Vire, secrétaire général du SNJ-CGT et Thierry Dumez, secrétaire de l’URIF-CGT.
Les délégués confirment leur volonté de s’opposer quotidiennement aux politiques d’austérité qui déstructurent les acquis sociaux et enlisent chaque jour un peu plus les salariés dans la misère.
Les conférences sociales initiées, depuis deux ans, par le gouvernement se sont conclues par des reculs sociaux. Le SGLCE-CGT considère que la confédération ne peut cautionner par sa présence ces opérations médiatiques au service des intérêts du Medef.
La protection sociale du salarié, notamment l’emploi et la charge de travail, est au coeur de notre lutte.
Le SGLCE-CGT exige, face aux projets de réorganisation, ne voir aucun de ses mandants laissé pour compte et la mise en œuvre concrète et rapide des investissements indispensables au maintien de la charge de travail de l’ensemble des titres et produits complémentaires de tout ordre qui y sont liés.
Nous exigeons du patronat qu’il envisage et propose des solutions d’emplois acceptées et acceptables pour l’ensemble des salariés.
La formation professionnelle est l’un des moyens d’atteindre ces objectifs d’actualité.
La prise en compte de la pénibilité est une revendication incontournable. Au-delà des moyens d’y arriver, chaque salarié est concerné en fonction de son itinéraire professionnel.
Dès le mois de septembre, le SGLCE-CGT mettra TOUT en œuvre pour obtenir les augmentations de salaire liées à l’inflation et la hausse des prix.
Pour le SGLCE-CGT, les pouvoirs publics doivent prendre les mesures nécessaires pour que ce qui est lu en France y soit fabriqué, avec réciprocité pour les autres pays. Le SGLCE-CGT demandera une rencontre avec le ministère du redressement industriel sur cette question essentielle pour l’emploi et la planète.
Depuis toujours, le SGLCE-CGT combat les idées racistes véhiculées par l’extrême droite.
Ce parti se nourrit de la crise pour arriver au pouvoir.
Les valeurs de la CGT de fraternité, de solidarité ne sont en rien compatibles avec les leurs.
Le XVIIe Congrès lance une solidarité financière pour les cheminots qui s’opposent « par la grève » à la réforme de la SNCF qui vise à ouvrir cette entreprise à la libre concurrence, à lui retirer sa mission de service public et à remettre en cause ses statuts.
Dans le même état d’esprit, les délégués soutiennent la lutte des intermittents, créateurs de richesse, qui perpétuent l’exception culturelle française. Ils sont également solidaires avec les papetiers et les salariés de Nice-Matin, dont les emplois sont menacés.
Ils appellent à participer massivement à la manifestation du 26 juin en utilisant des arrêts de travail.
Paris, le 24 juin 2014