Vos élus CGT négociaient un accord d’intéressement depuis plusieurs semaines. Mais, l’accord n’a pas été conclu dans les délais impartis, du fait de la direction. Bref du temps perdu pour les élus et des primes potentielles envolées pour les salariés.
Même si, par son caractère aléatoire, l’intéressement n’est pas un élément de la politique salariale de l’entreprise, le versement d’une prime est toujours une bonne nouvelle pour les salariés. Le précédent accord avait permis le versement d’environ 900 euros au titre de 2010, d’environ 500 euros au titre de 2011 et par contre rien en 2012. 2013, année du plan de départ volontaire, n’était pas couvert par un accord.
Les organisations syndicales ont donc demandé l’ouverture de négociations pour les exercices suivants. Les réunions s’enchaînaient et les simulations fournies par la direction laissaient espérer des primes substantielles pour les salariés (336 euros au titre de 2013 et 590 euros au titre de 2014).
Patatras, le 25 juin, lors d’une ultime réunion, la direction nous annonce l’impossibilité de conclure un accord pour l’année 2014, celui-ci aurait du être présenté au CE de juin pour être pris en compte par les services de la Direccte.
Que devons-nous en pensez ? S’il s’agit d’une stratégie de la direction pour gagner une année sur l’application d’un accord intéressement, on peut parler de défaut de loyauté dans les négociations. S’il s’agit d’une erreur de sa part, c’est tout aussi inquiétant car nous avons déjà eu l’exemple de l’accord sur la suppression des permanences de nuit, négocié pendant de long mois, présenté au CE en février et à ce jour toujours pas appliqué.
Et maintenant ? Sur les exercices 2013 et 2014, c’est près d’un million d’euros qui aurait pu être redistribué aux salariés de la Société du Figaro et de FigaroMédia. C’est donc à la direction de réparer ses errements. Nous lui suggérons d’y remédier avec pourquoi pas une prime pour l’ensemble des salariés.