Cet été, un accord sur les parcours professionnels a été négocié et conclu par les organisations syndicales, dont la CGT.

Cet accord prévoit plusieurs mesures pour sécuriser les parcours professionnels des salariés, renforcer les droits à la formation professionnelle et mettre en place les entretiens annuels individuels et entretiens professionnels dans l’entreprise.

• La sécurisation des parcours professionnels. Une cartographie des métiers du groupe en identifiant ceux qui sont dit “sensibles”, rares ou en développement et une charte de la mobilité interne.

• La formation professionnelle. Alors que l’Accord national interprofessionnel sur la formation professionnelle du 14/12/13 (non signé par la CGT) avait supprimé l’obligation d’un budget pour le plan de formation dans les entreprises, l’accord négocié au Figaro permet de maintenir ce budget au même niveau que celui des années précédentes. L’accord permet, sous certaines conditions un abondement de l’employeur pour le compte personnel de formation (CPF).

• L’entretien annuel individuel. Obligatoire pour les salariés au forfait jour, celui-ci est étendu à l’ensemble des salariés. L’entretien porte sur les thèmes suivants : Missions du salarié, objectifs de l’année, conditions d’exercice de la mission, qualité de vie au travail, besoin de formation. Pour les salariés au forfait jour, l’entretien porte également sur la charge de travail, l’organisation, l’articulation entre vie professionnelle et vie personnelle et la rémunération. Avec un certain nombre de garanties pour les salariés : déjà, une formation pour les managers qui doivent les faire passer mais aussi pour les salariés qui le souhaitent. Des objectifs fixés avec le salarié dans le respect des conventions collectives et des pratiques professionnelles. Ainsi, la synthèse de l’entretien réalisée par le manager peut être validée, amendée ou contestée par le salarié. Le salarié aura la possibilité de saisir la commission de suivi ou les organisations syndicales.

• L’entretien professionnel. Obligatoire depuis l’ANI du 14/12/13, il diffère de l’entretien annuel, a lieu tous les deux ans et a pour but d’évaluer les perspectives d’évolution professionnelles des salariés.

• Une commission de suivi qui a vocation à suivre la bonne application de l’accord et que les salariés pourront saisir en cas de litiges.

Concernant les entretiens, La CGT n’a jamais été avare de critiques sur le management en vigueur  depuis des années au Figaro. Mais elle n’est pas favorable à un statu quo et voit dans cet accord un moyen de rétablir un dialogue entre les managers et les salariés. Mais elle restera vigilante, avec la commission de suivi prévue dans l’accord, au respect de tous les engagements pris par la direction, notamment pour la formation des managers et les droits des salariés. N’hésitez pas à vous rapprocher de vos délégués CGT pour plus d’informations.