Jean-Luc Breysse avait promis des mesures novatrices lors des négociations salariales à la fin de l’année 2015. Nous pouvons constater, qu’avec Marc Feuillée, ils se sont surpassés. Avec un mug estampillé Figaro et un bel ouvrage consacré à la photographie, le bilan pour les salariés est pitoyable. Et pourtant, Le Figaro demeure le 1er quotidien national, la 1ere marque de presse française, le 1er site Internet de presse, grâce avant tout à ses salariés. Mais pour eux, Le Figaro rime surtout avec zéro pour la participation, zéro pour l’intéressement et maintenant zéro pour les augmentations salariales collectives. Même les employés dont les salaires sont les plus bas n’auront aucune revalorisation cette année. Les cadres de premier niveau verront même leur revenu baissé, avec le refus, par la direction, de prendre en charge une partie de la cotisation GMP. Enfin pour les journalistes, notamment ceux du Web, aucune augmentation et aucune perspective.
Au final, Marc Feuillée et Jean-Luc Breysse n’auront réussi à satisfaire qu’une seule personne en 2015 : l’actionnaire, qui se félicite de la gestion économique de l’entreprise. Mais à quel prix ! La gestion humaine laisse toujours à désirer : la démotivation et le stress gagnent désormais tous les secteurs de l’entreprise. A vrai dire, seuls la productivité et les risques psychosociaux ont augmenté cette année.
Pour autant, les élus CGT du Figaro souhaitent à tous les salariés, à leur famille et à leurs proches, santé et bonheur pour cette année 2016.
Alain Birot, délégué syndical CGT,
Laurent Mardelay, représentant syndical CGT
et les élus CGT du Figaro