Le comité d’entreprise du 28 mars 2017 s’est tenu avec pour ordre du jour la création du centre de services partagés, le statut social des salariés qui seraient rattachés, et des informations sur la participation et l’intéressement pour l’année 2016.
Les élus présents au comité d’entreprise (CGT, SNJ et CFTC) ont dû rendre un avis sur le projet de centre de services partagés mis en place par la direction. Les élus CGT ont rendu un avis négatif que vous pouvez lire ici. La nouvelle entreprise créée va à l’encontre du processus enclenché en 2005 avec le rapprochement des salariés du Figaro au sein d’une même entreprise avec un statut social le plus proche possible.
Les futurs embauchés cadres et employés se verront appliquer le statut Syntec, un cadre social à peine supérieur au Code du travail. Il prévoit 2 semaines de congés en moins, pas de prime d’ancienneté, pas de 13e mois et des indemnités de licenciement minimes comparativement au statut en vigueur au Figaro. La direction s’est engagée à ne pas transférer le personnel de la Société du Figaro vers cette nouvelle société. Nous veillerons à faire respecter cet engagement dans les prochaines années.
Autre nouvelle et plutôt bonne celle-ci pour les salariés, c’est l’annonce d’un versement de 600 euros pour les salariés au titre de la participation (521 euros) et de l’intéressement (79 euros) pour l’année 2016 pour les contrats à temps pleins. Des négociations sont en cours pour déterminer la répartition de l’abondement, la direction ayant par avance communiqué son montant maximum (300 euros) pour ceux qui voudraient placer tout ou partie de leur participation/intéressement sur leur Perco…
Pour autant il est à noter que c’est la première année où la participation est versée au Figaro. Obligatoire depuis 1967, elle n’avait jamais encore été versée aux salariés du Figaro. Pourquoi donc cette année ?
En 2016, la Société du Figaro a absorbé la Société d’édition du TV Magazine, une société largement bénéficiaire, ce qui a pour conséquence de rendre possible le versement de la participation… Pour la CGT, c’est une bonne nouvelle, mais nous ne pouvons pas nous empêcher de rappeler que, pendant 35 ans, les salariés du groupe n’ont jamais vu leur part légitime des résultats du TV Magazine, l’ensemble de ses bénéfices étant accaparés par le groupe…