Lors de la réunion du comité social et économique du 27 mai 2019, la direction a annoncé aux élus un nouveau plan d’économies pour l’année 2019.
La direction a commencé par une description sombre de la situation de la Société du Figaro : baisse de la publicité sur le Print, y compris sur le Madame et le luxe, depuis octobre 2018 ; baisse de la diffusion Print du Figaro quotidien, qui pourra être doublée par la diffusion numérique fin 2019 ou début 2020. Les profits du TV Mag et du Madame ne suffiraient plus à maintenir l’équilibre global du groupe Figaro.
La direction a donc présenté un plan d’économies sur 5 axes :
- Réduction d’effectif chez les journalistes : 30 à 40 départs volontaires sont envisagés par la direction via des congés de mobilité et des mesures à destinations des seniors. Economies envisagées 3 M d’euros.
- Gel des embauches et limitation des recours au CDD. Economies envisagées 0,6 M d’euros
- Syndication PQR/TV Mag: arrêt de la prestation pour les éditeurs de la PQR. 7 salariés sont concernés. Des mobilités internes leurs seront proposées.
- Suppression de l’édition C systématique du Figaro quotidien. Cette seconde édition ne sera imprimée qu’en cas d’événements programmés (élections par exemple) ou exceptionnels (attentat). Economies envisagées 0,6 M d’euros. 3 emplois seraient concernés par cette mesure.
- Sous-location immobilière de locaux du boulevard Haussmann. Réaménagement des locaux pour permettre la libération du 3e étage. Economies envisagées 0,7 M d’euros par année pleine.
La direction a annoncé vouloir accélérer sur le Premium notamment pour augmenter les abonnés et donc les revenus du Figaro. Mais elle n’a pas été en mesure de donner des informations sur le prochain système éditorial qui devait déjà impacter les conditions de travail des journalistes.
Une première réunion sur le plan d’économies est programmée le jeudi 6 juin 2019.
D’autre part, la direction a annoncé qu’il n’y aura pas d’intéressement cette année, les charges exceptionnelles dues au plan de mobilité qui a touché les cadres et les employés en 2018 sont une des raisons de cet état de faits.
On peut malheureusement imaginer qu’il en sera de même l’année prochaine.