Le 8 mars, ce n’est pas la Saint-Valentin ou la fête des mères, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Le jour où partout dans le monde, les femmes se mobilisent pour exiger l’égalité et la fin des violences.
Dans de nombreux médias, les femmes journalistes subissent le « plafond de verre » qui les empêche d’être embauchées en CDI à temps plein, puis qui les empêche d’accéder aux postes à responsabilités.
Plus nombreuses à entrer dans la profession, elles ont plus souvent que les hommes un statut précaire (CDD, piges, temps partiel imposé et autres contrats atypiques). Comme les autres salariées, elles ont un salaire nettement inférieur à celui de leurs collègues masculins.
À l’heure de la retraite, elles sont pénalisées par une carrière hachée et des salaires inférieurs, ce qui sera encore aggravé par le projet de retraite par points que veut imposer le gouvernement.
Au Figaro, l’entreprise affiche le score honorable de 94 sur 100 pour l’index de l’égalité professionnelle. Ce score est le résultat d’accords négociés depuis des années par les organisations syndicales. Mais ce résultat s’appuie sur des moyennes et ne doit pas cacher certaines situations qui restent à résoudre : déroulement de carrières, accès aux postes à responsabilités, visibilité dans les médias…
Un nouvel accord, négocié et signé par la CGT en janvier, va permettre de corriger ces inégalités persistantes pour arriver enfin à une égalité réelle entre les femmes et les hommes. Déjà fin janvier une soixantaine de femmes ont ainsi vu leur rémunération revalorisée, jusqu’à 100 euros par mois, à la suite de cet accord.
L’accord est disponible ici.
Le collectif CGT du Figaro appelle les salariés à participer à la marche parisienne qui partira à 14 heures de la place d’Italie pour rejoindre la place de la République. Rendez-vous près du ballon de l’UD CGT de Paris.