Section Le Particulier et Finances éditions
Les NAO n’échappent pas à la mesquinerie de la direction de PFE et de la RH du Figaro.
Alors un peu d’histoire :
- Les négociations annuelles obligatoires (NAO) de 2018 ont pris effet au 1er janvier 2019, au lieu du 1er décembre 2018 alors qu’elles étaient pratiquement signées en décembre 2018. Mais pour récupérer la manne fiscale de la prime Macron (que la CGT a refusée), elles n’ont été signées qu’en janvier 2019. Les salariés concernés, soit la moitié de la société, ont perdu un mois d’augmentation. Un sou est un sou…
- Un collaborateur n’a pu avoir le second versement de la NAO 2018 au 1er juillet, l’ambiguïté voulu de l’accord ne lui a pas profité. Un sou reste encore et toujours un sou…Mais aujourd’hui encore, la même mesquinerie lors des NAO de 2019 :
- La direction veut entériner le fait que la mise en place des mesures NAO se fera dorénavant au 1er janvier, mais notre année commence le 1er décembre. Inacceptable…
- Pas d’EHF en 2019 car les mesures ne prendront effet que le 1er janvier 2020, alors que l’accord EHF est depuis début novembre 2019 sur le bureau de la RH du Figaro dans l’attente d’une précision. Dommage, car il y est écrit que les mesures doivent s’appliquer en novembre. Encore inacceptable…
- Une hausse de 0,9 % pour les salaires inférieurs au salaire médian (4180€) alors que l’inflation a été de 1,4 % en 2019. Encore et toujours inacceptable…Je ne vous parle pas de notre mauvaise volonté à participer à ces NAO, la CGT a « séché » des réunions, paraît-il. Tout d’abord, il faudrait que la direction de PFE et la RH du Figaro soient présentes au début des négociations : elles ont annulé la réunion du 26 novembre qui a été reportée au 6 décembre. Et quand elles mettront à notre disposition les éléments légaux pour qu’une négociation loyale ait lieu, la CGT sera disposée à être présente à toutes les réunions.Bon à savoir :
Comme pressenti, la participation sera bien très nettement inférieure à l’année dernière voire même à celle versée en 2018. La direction étudie une « rallonge ». Les décisions de gestion de la direction de PFE conduisent encore et toujours à ce même constat :
Ce sont encore et toujours les salariés qui trinquent.