#Je vote Snj CGT
Du jeudi 19 avril au jeudi 17 mai, 13 heures, par vote électronique.
Le vote par correspondance doit parvenir avant le 17 mai.
En cas de problème, contactez-nous : snj@cgt.fr
Janvier 2018, à l’issue d’une grève de plusieurs semaines, la rédaction des Actualités sociales hebdomadaires (titulaires et pigistes réunis) obtient des embauches pour continuer à réaliser un magazine de qualité dans des conditions de travail dignes. Tout n’a pas été gagné mais à l’heure où les Bolloré, Drahi et autres Arnault concentrent les médias, dépècent les rédactions et maltraitent l’information, à l’heure où l’audiovisuel public est l’objet de restructurations drastiques, cette lutte de David contre Goliath apporte des raisons d’espérer.
Les chiffres de la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP) sont parlants. Depuis 2009, le nombre de journalistes encartés ne cesse de chuter, passant de 37 390 à 35 047 en 2017, soit une baisse d’environ 300 par an ! La profession se précarise dangereusement. Aujourd’hui, 72 % des premières demandes proviennent de salariés en contrat précaire (CDD et pigistes), contre 50 % en 2009. Sans compter tous ceux qui ne gagnent même plus assez pour obtenir le précieux sésame.
Danger sur l’indemnité de licenciement, le 13e mois et la prime d’ancienneté
Les perspectives de 2018 ne sont guère plus réjouissantes. Les plans de licenciements se multiplient dans les médias. Les patrons de presse ont d’ailleurs été parmi les premiers à se jeter sur la « rupture conventionnelle collective », créée au 1er janvier par les ordonnances Macron, comme au Figaro ou aux Inrockuptibles. Chez les journalistes, ces ruptures conventionnelles collectives font aussi courir le risque d’une remise en cause de la règle du « mois par année » pour le calcul de l’indemnité de licenciement. Une remise en cause déjà à l’œuvre dans les agences de presse, suite à une décision inique de la Cour de cassation.
Les ordonnances Macron, c’est aussi la possibilité de mettre à mort les conventions collectives, en particulier le treizième mois et la prime d’ancienneté (qui cumule ancienneté dans le métier et dans l’entreprise) pour les journalistes. C’est une nouvelle attaque contre notre statut. La CGT a été en pointe dans le combat contre ces ordonnances et dans les entreprises de presse, le SNJ-CGT, dont la représentativité nationale est de 27 %, combat leur mise en place.
Votons SNJ-CGT !
Le SNJ-CGT lutte au quotidien dans les entreprises, dans la branche et au plan national. Il est de toutes les manifestations contre la casse des droits sociaux et de toutes les négociations : salaires et qualifications, santé, pigistes, protection des sources…
Le SNJ-CGT défend et soutient tous les journalistes dans toutes les formes de presse en butte à la mainmise des actionnaires et des publicitaires sur le contenu rédactionnel. Il condamne toutes les pressions politiques et revendique l’indépendance juridique des rédactions.
Pour toutes ces raisons, il est primordial de voter SNJ-CGT aux élections de la CCIJP. D’autant qu’avec la disparition des élections prud’homales décidée par le gouvernement Hollande, les possibilités de vote national pour les salariés sont devenues rares. Nous, journalistes, avons encore le bulletin de vote à la CCIJP.
Utilisons-le !
Télécharger la profession de foi du SNJ-CGT elections-2018-carte-presse